
Loan : Même jour, même heure. Je percevais son doux visage, un rayon de soleil parmi les nuages. Ce regard émerveillé, passionné. Jusqu’à ce jour où il m’est apparu tuméfié. Que lui est-il arrivé ?
Abha : Je l’avais remarqué. Toujours à me scruter avec intérêt. Un regard appréciateur qui faisait galoper mon coeur censé être désapprobateur. Jusqu’à ce jour où son air inquiet le fit se lever. Que me veut-il ?
Quand l’amour de votre vie est à votre portée, mais que ce sentiment vous est formellement interdit. Faut-il vraiment vous y résoudre ? Ou plutôt tenter d’enfreindre les règles ?
Mon avis sur cette lecture …
Quoi de mieux que de découvrir une auteure en lisant son premier roman ? Il y a déjà quelque temps que je souhaitais me plonger dans l’univers et la plume de Ellana. P, et c’est chose fait avec « Prends-moi la main » sorti en auto-édition.
Et que dire de cette romance… J’ai passé un bon moment en compagnie de Abha et Loan. Si je devais mettre en avant un point en particulier sur ce livre ce serait le personnage masculin, et pourquoi ? Pour son évolution tout au long des chapitres. On le rencontre timide, réservé pour déceler chez lui par la suite une multitude d’émotions qui se battent et ne cherchent qu’à sortir. J’ai aimé découvrir tous ses traits de personnalité, allant du frère peu présent sur les débuts à l’homme avenant qu’il est réellement. Loan a également une certaine dureté que l’auteur va exploiter au long de cette histoire, une colère sous jacente qu’on sent irradier sous sa peau. Sa loyauté envers sa famille est une force qu’on ne peut lui enlever et lui reprocher, surtout quand on découvre les circonstances de son passé.
Et tout cela on les aperçoit grâce à une femme : Abha.
Abha c’est une femme qu’il regarde de loin depuis plusieurs mois, celle qui n’ose accoster. Loan a appris à deviner ses traits, jusqu’au jour où même à quelques mètres l’un de l’autre il va voir se dessiner sur on visages des orques variant entre le bleu et le violet…
La trame du récit est intéressante car on sent que seul cet amour pourrait être ce salut tant attend par Abha. Mais les sévices et la peur n’ont qu’un seul but : les éloigner. Je pense que l’auteur a souhaité transmettre un message d’espoir. Loan et Abha vont être attirés l’un par l’auteur d’une façon extrême mais tout en laissant les sentiments dicter leurs gestes et leurs mots. Loin est très attentif à cette femme qui peut sembler apeurée à certains instants alors qu’il n’en connaît pas les raisons.
Le temps de quelques jours le lecteur devient spectateur d’une attraction naturelle et indéniable. Je n’ai pas trouvé que les choses allaient trop vite, certes il y eu quelques passages qui m’ont fait lever les yeux au ciel car trop « guimauve » à mon goût, mais rapidement effacés par la sincérité qu’ils vont se porter.
En fait c’est cela. On est ici dans la rédaction d’une véritable histoire d’amour, où les sentiments réussissent à faire avancer les personnages où même quand on sent qu’il ne pourrait ne plus avoir d’attente, ni de certitude. Seuls les émotions et cette grande affection nous prouvent que l’on peut tou vaincre. La famille et ce lien indélébile est bien mis en avant car il va être en quelque sorte la clef de ce bonheur et apporter un soutien important que le lecteur va comprendre au fur et à mesure.
L’histoire personnelle de Abha est loin d’être évidente également… bafouée, vivant dans la crainte des représailles, Loan va être sa bouée de secours, sa bouffée d’air frais le temps de ces rendez-vous qu’ils s’accordent mutuellement. Elle sait camoufler ses angoisses par des sourires et ses paniques par des rires. Quand elle est avec lui on sent qu’elle est véritablement elle, une femme vivante et conquérante.
J’ai été ravie de pouvoir enfin sortir de ma PAL « Prends-moi la main » et j’ai passé un bon moment. A vous de le découvrir…
Votre commentaire